Springbok, Most Entrepreneurial Agency: the reasons why
2022 a été caractérisée par une année de croissance organique et de nombreuses acquisitions pour le groupe dirigé par Kim Verhaeghen (photo du haut) et Sammy Colson (photo du bas), à partir d’une start-up fondée en 2014 et désormais soutenue par le fonds d’investissement Indufin. Comme à ses débuts, cette expansion est portée par l’ambition de devenir une « brand tech agency » influente dans le domaine de la croissance durable.
« Notre ambition est dictée par notre mission », avancent les co-CEO. « Nous voulons aider les grandes marques à devenir durables et les marques durables à se développer. » Ils souhaitent accomplir cette mission tant au niveau national qu’international. Il est par conséquent nécessaire d’atteindre une échelle suffisante. Avec le même objectif en tête, il s’agit d’être les meilleurs en tech, data, brand thinking et créativité d’une part, et de s’équiper de spécialistes du marketing durable de l’autre. « Cette combinaison fera la différence. Pour nos clients et pour notre planète. »
Dans ce cadre, les derniers mois se sont avérés stratégiquement décisifs pour Springbok, puisque le groupe a opéré trois acquisitions majeures qui lui ont permis de renforcer sa position. A commencer par Dawn, en février 2022 : une agence néerlandaise B Corp, qui compte parmi ses clients des acteurs emblématiques comme la banque Triodos, Oxfam et Greenpeace.
Le mois suivant a vu la reprise de la filiale anversoise de l’agence Joe Public Take-Away qui, grâce à ses succursales néerlandaise et sud-africaine associées à l’expertise digitale de Springbok, dispose désormais de la puissance de feu d’une grande agence.
Suit, en décembre, la reprise de l’agence belge Make Sense : également certifiée B Corp, elle fait figure de pionnier en matière de communication durable. Spécialisée en RSE et impact, Make Sense travaille pour des clients tels que VDK Bank, Renewi et Umicore. Et le même mois, Springbok a également racheté la célèbre agence gantoise Duke & Grace.
Aujourd’hui, le groupe Springbok compte plus de 400 employés, répartis dans six filiales en Belgique et aux Pays-Bas. Avec un objectif commun : former une seule marque, une seule équipe, une seule culture. « On ne devrait plus savoir qui vient de quelle entreprise, et les clients ne devraient plus se rendre compte qu’il y avait des équipes différentes auparavant. C’est pourquoi Dawn, Make Sense et Duke & Grace seront rebaptisés Springbok en 2023. Nous regrouperons ces deux dernières en un seul lieu à Gand et nous réunirons également nos agences néerlandaises dans les mêmes bureaux à Amsterdam », indiquent les fondateurs.
« Nous avons fait appel aux meilleurs talents et avons remporté d’importants pitches. Nous avons fusionné toutes les entités en un seul P&L, afin de pouvoir travailler de manière encore plus intégrée. Nous œuvrons au déploiement de la formule publicitaire de Joe Public Take-Away. Notre start-up technologique relative au performance marketing se développe rapidement. Notre équipe en charge des données a doublé de taille de manière organique… C’étaient comme des montagnes russes, mais nos efforts sont payants et nous sommes fortement encouragés à la fois par nos clients et nos employés », ajoutent Kim Verhaeghen et Sammy Colson. Mais ce qu’ils semblent surtout attendre avec impatience, c’est le moment où Springbok Mechelen pourra s’installer dans ses nouveaux locaux de l’église St Albert… Au moins pour les cent prochaines années, semblerait-t-il.